Lutter contre la déshumanisation du recrutement

Déshumanisation du recrutement illustrée par l’opposition entre un processus automatisé et un recrutement recentré sur l’humain grâce à un logiciel de recrutement nouvelle génération.

Quand le recrutement perd son visage

Depuis quelques années, un phénomène s’installe silencieusement : la déshumanisation du recrutement. Les entreprises sont équipées d’outils puissants, les process n’ont jamais été aussi automatisés… et pourtant les candidats n’ont jamais eu autant le sentiment d’être traités comme un numéro.

Automatisation mal calibrée, portails rigides, absence de contact, filtres impersonnels : tout cela donne l’impression d’un tunnel froid où l’on espère être “retenu” sans comprendre pourquoi. Et du côté des recruteurs, la pression opérationnelle pousse souvent à retirer l’humain pour gagner du temps.

Pourtant, cette dérive n’est pas une fatalité. Elle ne vient pas de la technologie elle-même, mais de la manière dont elle est utilisée.

Pourquoi les processus de recrutement se déshumanisent

Un volume croissant de candidatures

À mesure que les entreprises multiplient les canaux de diffusion, elles reçoivent un volume massif de CV.
Face à l’urgence, elles automatisent pour “traiter”. Mais en réalité, elles suppriment des étapes essentielles où l’humain devait rester présent.

Illustration d’un ATS classique filtrant des CV de manière automatique sans comprendre les profils ni les motivations des candidats.

Des ATS historiques conçus pour filtrer, pas comprendre

Pendant longtemps, le logiciel de recrutement avait un seul objectif : classer et trier.
Il n’était pas pensé pour :

Résultat : ce qui n’est pas visible dans un CV… n’existe pas.

L’illusion de la vitesse

À première vue, automatiser semble accélérer le processus.
Mais lorsqu’on automatise un processus déjà bancal, on accélère surtout les erreurs :

Finalement, on pense aller plus vite, alors qu’on recommence plus souvent.

Illustration montrant un ATS classique donnant une illusion de vitesse dans le recrutement, tout en augmentant les erreurs de sélection des candidats.

La peur de la subjectivité

Pour éviter le “ressenti”, certaines entreprises retirent l’humain. Mais c’est en faisant cela qu’elles créent les décisions les moins fiables :
un recrutement n’est pas une équation, c’est une rencontre.

Les signes concrets d’un recrutement déshumanisé

Candidat traité comme un robot dans un processus de recrutement automatisé, illustrant les signes d’un recrutement déshumanisé et impersonnel.

On reconnaît facilement un processus déshumanisé. Les symptômes sont visibles : 

Ces signaux ne sont pas anodins : ils traduisent une perte de sens, autant pour l’entreprise que pour les candidats.

Les impacts business d’un recrutement déshumanisé

On pourrait imaginer que tout cela ne soit qu’un problème d’image. En réalité, la déshumanisation a des effets très concrets :

+ d’erreurs de casting

Un CV peut être parfait… et pourtant ne rien dire du vrai moteur de la personne, ni de son alignement avec l’entreprise.

Des cycles de recrutement plus longs

Paradoxalement, en retirant l’humain, on rallonge le processus. Pourquoi ? Parce qu’un mauvais tri initial oblige à recommencer.

Une baisse d’attractivité immédiate

Une mauvaise expérience se partage vite. Et lorsqu’un candidat ne se sent pas considéré, il se détourne, parfois définitivement.

Un coût financier sous-estimé

Un recrutement raté coûte entre 20% et 200% du salaire annuel. Quand les erreurs se répètent, c’est l’équilibre RH qui vacille.

Comment réhumaniser le recrutement sans renoncer à la technologie

Bonne nouvelle : réhumaniser ne signifie pas revenir en arrière. Au contraire, cela consiste à utiliser la technologie comme un amplificateur d’intelligence humaine, pas comme un substitut. Et trouver le logiciel de recrutement qui fera la différence.

Repenser l’expérience candidat dès la première minute

Un bon processus commence par un cadre clair et accessible. Plus important encore : il doit permettre au candidat d’exprimer sa singularité, et non seulement de remplir des cases.
C’est ce que permet une expérience de candidature embarquée en natif, où chaque candidat peut raconter son parcours, expliciter ses motivations ou mettre en lumière ses valeurs et ses comportements professionnels.
Cela donne une matière riche, exploitable, humaine.

Objectiver les dimensions humaines

Pour sortir d’un tri basé uniquement sur des mots-clés, il faut intégrer :

Ce sont ces éléments qui sécurisent un recrutement.
Et ce sont aussi les plus difficiles à capter… sans la bonne technologie.

Illustration des dimensions humaines en recrutement, mettant en lumière les valeurs professionnelles et les moteurs individuels des candidats.

Utiliser un logiciel de recrutement nouvelle génération

Un logiciel de recrutement n’est pas un robot. Le rôle d’un ATS moderne comme Leihia Talent Acquisition Suite est d’aider le recruteur à voir ce qu’il ne voit pas seul, grâce à :

L’objectif n’est pas de remplacer le recruteur, mais de réduire sa charge de tri afin de permettre plus d’échanges humains de qualité.

Réintroduire le contact humain… mais au bon moment

Ce n’est pas la quantité d’interactions qui humanise. C’est le sens de ces interactions. Une technologie bien utilisée permet :

Ainsi, le temps humain est mieux utilisé, et l’expérience est meilleure pour tout le monde.

Conclusion

Rendre le recrutement plus humain n’est pas un retour en arrière

La déshumanisation n’est pas une obligation.
Elle n’est pas non plus un passage obligé pour gagner en productivité.
En réalité, les entreprises qui réussissent sont celles qui ont compris que :

Le sujet n’est donc pas de choisir entre humain et technologie.
Le sujet est de les aligner.

Icône stylisée reliant intelligence émotionnelle et intelligence artificielle

C’est ainsi que le recrutement retrouve son sens. Et c’est ainsi qu’il redevient un acte humain, renforcé et non remplacé par la technologie.

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